Numéro d’enregistrement foncier : tout ce que vous devez savoir !

Numéro d'enregistrement

Tout ce que vous devez savoir pour être en conformité avec la loi en 2025

Il y a quelque temps, nous avions fait le point sur le numéro d’enregistrement de location saisonnière. Face au questionnement général, il nous semblait plus qu’indispensable de rappeler toutes les informations autour du numéro d’enregistrement. En effet, le numéro d’enregistrement foncier est devenu incontournable pour la location saisonnière en France. Découvrez donc ci-dessous, tout ce qu’il faut savoir sur cette obligation légale, de son obtention aux sanctions en cas de non-respect.

La location saisonnière connaît un essor fulgurant en France, notamment grâce aux plateformes en ligne. Face à ce phénomène, les autorités ont mis en place le numéro d’enregistrement foncier pour mieux réguler le secteur. Cette mesure, instaurée par la loi ELAN de 2018, vise à encadrer les locations de courte durée et à préserver l’équilibre du marché immobilier dans les zones tendues. Comprendre les enjeux et les modalités de ce dispositif est crucial pour tout propriétaire souhaitant proposer son bien en location saisonnière.

Définition et objectifs du numéro d’enregistrement foncier

Le numéro d’enregistrement foncier est un identifiant unique composé de 13 chiffres, attribué à chaque bien immobilier proposé en location de courte durée. Instauré par la loi ELAN de 2018, ce dispositif vise à réguler le marché de la location saisonnière et à lutter contre les abus dans ce secteur.

Ce numéro joue un rôle crucial pour les autorités locales dans leur mission de contrôle et de régulation des locations de courte durée. Il permet notamment de :

  • Suivre précisément l’occupation des logements mis en location
  • Vérifier le respect de la limite légale de 120 jours de location par an pour les résidences principales
  • Lutter contre la transformation illégale de logements en meublés touristiques
  • Faciliter la collecte de la taxe de séjour

L’objectif principal de ce numéro est de préserver l’équilibre entre l’offre de logements pour les résidents permanents et les locations touristiques. Dans les grandes villes confrontées à une forte pression immobilière, comme Paris, Lyon ou Bordeaux, cet outil permet aux municipalités de mieux contrôler le développement des locations de type Airbnb et d’éviter la raréfaction des logements disponibles pour les habitants.

Le numéro d’enregistrement foncier s’inscrit dans un cadre légal plus large visant à encadrer les locations de courte durée. La loi ELAN (Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) de 2018 a renforcé les obligations des propriétaires et des plateformes de location en ligne. Elle impose notamment l’affichage de ce numéro sur toutes les annonces de location, permettant ainsi une meilleure traçabilité des biens mis en location.

Pour les propriétaires, l’obtention de ce numéro est devenue une étape obligatoire dans de nombreuses villes avant de pouvoir proposer leur bien en location saisonnière. Ce système permet également de responsabiliser les plateformes de location en ligne, qui doivent désormais vérifier la présence de ce numéro sur les annonces qu’elles hébergent.

En somme, le numéro d’enregistrement foncier est un outil essentiel pour garantir la transparence du marché de la location de courte durée et permettre aux autorités de réguler efficacement ce secteur en pleine expansion.

 

Qui est concerné par l’obligation d’obtenir ce numéro ?

L’obligation d’obtenir un numéro d’enregistrement foncier concerne une large gamme de propriétaires et de biens immobiliers, en particulier dans les zones où le marché locatif est sous pression. Voici un aperçu détaillé des personnes et des propriétés concernées :

Types de propriétaires concernés :

  • Propriétaires de résidences principales souhaitant les louer occasionnellement
  • Propriétaires de résidences secondaires destinées à la location saisonnière
  • Investisseurs immobiliers proposant des biens en location de courte durée
  • Gestionnaires de biens immobiliers agissant pour le compte de propriétaires

Types de biens immobiliers visés :

  • Appartements
  • Maisons individuelles
  • Chambres dans une résidence principale (dans certains cas)
  • Lofts et studios
  • Tout autre type de logement meublé destiné à la location de courte durée

Types de locations concernées :

L’obligation s’applique principalement aux locations de courte durée, également appelées locations saisonnières. Cela inclut :

  • Les locations via des plateformes en ligne comme Airbnb, Booking.com, Abritel, etc.
  • Les locations directes entre particuliers pour des séjours de vacances
  • Les locations pour des séjours professionnels de courte durée

Principales villes où le numéro est obligatoire :

De nombreuses grandes villes françaises ont rendu ce numéro obligatoire, notamment :

  • Paris
  • Lyon
  • Bordeaux
  • Marseille
  • Nice
  • Toulouse
  • Strasbourg
  • Lille
  • Nantes

Ces villes ont mis en place cette obligation pour plusieurs raisons :

  • Pression immobilière : Dans ces zones tendues, la prolifération des locations de courte durée peut réduire l’offre de logements pour les résidents permanents et faire grimper les prix de l’immobilier.
  • Tourisme intensif : Les villes très touristiques cherchent à réguler l’afflux de visiteurs et à préserver l’équilibre entre l’activité touristique et la vie des résidents locaux.
  • Contrôle fiscal : Le numéro d’enregistrement permet aux autorités de mieux suivre les revenus générés par les locations de courte durée et de lutter contre l’évasion fiscale.
  • Préservation du parc locatif : L’objectif est d’éviter la transformation massive de logements en hébergements touristiques, ce qui pourrait déstabiliser le marché locatif traditionnel.

Exceptions à l’obligation :

Certaines exceptions existent, bien qu’elles varient selon les municipalités :

  • Les chambres d’hôtes traditionnelles, qui sont soumises à une réglementation différente
  • Les locations de longue durée (plus de 3 mois consécutifs au même locataire)
  • Dans certaines villes, les chambres louées au sein de la résidence principale du propriétaire, s’il y réside pendant la durée de la location

Il est important de noter que même si votre bien n’est pas situé dans une des grandes villes mentionnées, de plus en plus de municipalités de taille moyenne ou de zones touristiques adoptent cette réglementation. Il est donc crucial de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître les obligations en vigueur localement.

En résumé, l’obligation d’obtenir un numéro d’enregistrement foncier concerne principalement les propriétaires proposant des locations de courte durée dans les zones urbaines ou touristiques à forte pression immobilière. Cette mesure vise à réguler le marché de la location saisonnière et à préserver l’équilibre du parc immobilier local.

 

Procédure d’obtention du numéro d’enregistrement

Pour obtenir votre numéro d’enregistrement foncier, vous devez suivre une procédure spécifique auprès de votre mairie. Voici les étapes détaillées à suivre :

1. Vérifiez si votre commune exige un numéro d’enregistrement

Avant de commencer les démarches, assurez-vous que votre commune impose cette formalité. Les grandes villes touristiques comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Nice l’exigent, mais ce n’est pas le cas partout. Consultez le site internet de votre mairie ou contactez directement leurs services pour vous en assurer.

2. Rassemblez les documents nécessaires

Pour effectuer votre déclaration, vous aurez besoin des documents suivants :

  • Une pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité, passeport)
  • Un justificatif de domicile de moins de 3 mois (facture d’électricité, de gaz ou d’eau)
  • Le titre de propriété ou le bail si vous êtes locataire
  • Les informations précises sur votre logement (adresse complète, surface, nombre de pièces)

3. Effectuez la déclaration en ligne

La plupart des communes proposent désormais une procédure en ligne pour obtenir le numéro d’enregistrement. Voici comment procéder :

  • Rendez-vous sur le site officiel de votre mairie
  • Recherchez la rubrique dédiée aux meublés de tourisme ou à la location saisonnière
  • Créez un compte utilisateur si nécessaire
  • Remplissez le formulaire de déclaration en ligne avec les informations demandées
  • Téléchargez les documents justificatifs requis

4. Soumettez votre demande et attendez la confirmation

Une fois le formulaire complété et les documents téléchargés, validez votre demande. Vous recevrez généralement un accusé de réception par email. Le délai d’obtention du numéro d’enregistrement varie selon les communes, mais il est souvent délivré instantanément ou sous quelques jours.

5. Cas particulier des résidences secondaires

Si vous souhaitez louer une résidence secondaire, la procédure peut être plus complexe. Dans certaines villes, vous devrez obtenir une autorisation de changement d’usage avant de pouvoir demander votre numéro d’enregistrement. Cette autorisation vise à transformer un logement d’habitation en meublé de tourisme. La procédure et les conditions varient selon les municipalités, mais elle implique généralement :

  • Une demande spécifique auprès du service d’urbanisme
  • Le paiement d’une compensation (achat de mètres carrés commerciaux à transformer en habitation)
  • Des délais d’instruction plus longs (plusieurs semaines à plusieurs mois)

6. Coût et validité du numéro d’enregistrement

Dans la majorité des cas, l’obtention du numéro d’enregistrement est gratuite. Cependant, certaines communes peuvent facturer des frais de dossier, généralement modiques. Le numéro d’enregistrement est valable tant que les informations déclarées restent inchangées. En cas de modification (changement de propriétaire, rénovation importante, etc.), une nouvelle déclaration sera nécessaire.

7. Utilisez votre numéro d’enregistrement

Une fois obtenu, votre numéro d’enregistrement à 13 chiffres devra être affiché sur toutes vos annonces de location, que ce soit sur des plateformes en ligne comme Airbnb ou sur des supports traditionnels. Ce numéro permet aux autorités de contrôler le respect des règles de location saisonnière et de lutter contre les abus.

En suivant scrupuleusement ces étapes, vous vous assurez d’être en conformité avec la législation en vigueur pour la location saisonnière de votre bien. N’oubliez pas que le non-respect de cette obligation peut entraîner des sanctions financières importantes.

 

Obligations légales liées au numéro d’enregistrement

Une fois le numéro d’enregistrement obtenu, les propriétaires doivent respecter plusieurs obligations légales pour être en conformité avec la réglementation sur la location saisonnière :

Affichage obligatoire du numéro : Le numéro d’enregistrement doit impérativement figurer sur toutes les annonces en ligne du logement, quel que soit le support utilisé (Airbnb, Booking, Abritel, etc.). Cette obligation vise à permettre aux autorités de contrôler plus facilement les locations de courte durée.

Respect de la limite des 120 jours : Pour les résidences principales, la location est limitée à 120 jours par an. Les plateformes comme Airbnb sont tenues de bloquer automatiquement les réservations au-delà de cette limite. Les propriétaires doivent veiller à ne pas dépasser ce plafond, même en cumulant les réservations sur différents sites.

Changement d’usage pour les résidences secondaires : Si le logement n’est pas une résidence principale, une autorisation de changement d’usage est généralement requise avant de pouvoir le louer en courte durée. Cette autorisation, délivrée par la mairie, peut être soumise à des conditions strictes comme l’obligation de compensation (transformer un local commercial en habitation).

Déclaration fiscale des revenus : Les revenus générés par la location saisonnière doivent être déclarés aux impôts. Selon le régime fiscal choisi (micro-BIC ou réel), les obligations déclaratives diffèrent :

  • Régime micro-BIC : déclaration du chiffre d’affaires brut sur la déclaration de revenus
  • Régime réel : tenue d’une comptabilité détaillée et déclaration des bénéfices réels

Collecte et reversement de la taxe de séjour : Dans de nombreuses communes, les propriétaires sont tenus de collecter la taxe de séjour auprès des voyageurs et de la reverser à la municipalité. Certaines plateformes comme Airbnb collectent automatiquement cette taxe, mais il faut vérifier pour chaque site utilisé.

Mise aux normes du logement : Le logement loué doit respecter les critères de décence et de sécurité (détecteur de fumée, installations électriques aux normes, etc.). Des contrôles peuvent être effectués par les autorités pour vérifier la conformité du bien.

Tenue d’un registre des locations : Certaines communes exigent que les propriétaires tiennent un registre détaillé des locations, mentionnant les dates de séjour et le nombre de personnes accueillies. Ce registre peut être demandé lors de contrôles.

Renouvellement du numéro d’enregistrement : Dans certaines villes, le numéro d’enregistrement a une durée de validité limitée (souvent un an) et doit être renouvelé régulièrement. Les propriétaires doivent être vigilants sur ces dates de renouvellement pour rester en conformité.

Le respect de ces obligations légales est essentiel pour éviter les sanctions qui peuvent être lourdes. Les autorités locales et les plateformes de location intensifient leurs contrôles, rendant la conformité indispensable pour tous les propriétaires souhaitant proposer leur bien en location saisonnière.

 

Sanctions et conséquences en cas de non-respect

Le non-respect des obligations liées au numéro d’enregistrement foncier peut entraîner de lourdes sanctions pour les propriétaires. Les autorités sont de plus en plus vigilantes et les contrôles se multiplient, notamment dans les grandes villes touristiques.

La principale sanction encourue est une amende civile dont le montant peut s’élever jusqu’à :

  • 5 000 € en cas d’absence de numéro d’enregistrement sur les annonces
  • 10 000 € en cas de dépassement de la limite des 120 jours pour les résidences principales
  • 50 000 € par logement en cas de défaut d’autorisation de changement d’usage pour les résidences secondaires

Ces amendes peuvent être appliquées pour chaque annonce en infraction et pour chaque année de location illégale, ce qui peut rapidement atteindre des sommes considérables.

Au-delà des sanctions financières, les propriétaires s’exposent également au retrait de leurs annonces des plateformes de location. Airbnb, Booking et les autres acteurs du secteur sont tenus de vérifier la présence du numéro d’enregistrement et de supprimer les annonces non conformes. Cette mesure peut avoir un impact significatif sur les revenus locatifs.

Dans les cas les plus graves, des poursuites judiciaires peuvent être engagées. Par exemple, à Paris, plusieurs propriétaires ont été condamnés à des amendes dépassant 50 000 € et à la confiscation de leurs biens immobiliers pour location illégale.

Sur le plan fiscal, le non-respect de ces obligations peut entraîner un redressement fiscal. Les revenus non déclarés seront soumis à l’impôt, auxquels s’ajouteront des pénalités et des intérêts de retard.

À Nice, la mairie a mis en place une brigade spéciale pour traquer les fraudeurs. En 2022, plus de 500 contrôles ont été effectués, aboutissant à 150 procès-verbaux et 2 millions d’euros d’amendes. À Bordeaux, une propriétaire a été condamnée à une amende de 32 000 € pour avoir loué sans autorisation pendant 3 ans.

Ces exemples montrent que les autorités prennent très au sérieux le respect de la réglementation sur les locations saisonnières. Il est donc crucial pour les propriétaires de se mettre en conformité pour éviter ces lourdes sanctions.

Le numéro d’enregistrement foncier est bien plus qu’une simple formalité administrative. C’est un outil essentiel pour réguler le marché de la location saisonnière et préserver l’équilibre du parc immobilier dans les zones tendues. Pour les propriétaires, se conformer à cette obligation est non seulement légal, mais aussi bénéfique à long terme. En respectant les règles, ils contribuent à un tourisme durable et à la préservation de la qualité de vie dans leur ville. Il est donc crucial de bien comprendre et de suivre scrupuleusement les démarches liées à ce numéro d’enregistrement.

Le numéro d’enregistrement foncier est un identifiant unique composé de 13 chiffres, instauré par la loi ELAN de 2018 en France. Il joue un rôle crucial dans la régulation du marché locatif, notamment dans les grandes villes soumises à une forte pression immobilière.

Ce numéro sert plusieurs objectifs importants :

  • Contrôle des locations de courte durée : Il permet aux autorités de suivre et réguler les locations touristiques de type Airbnb.
  • Lutte contre les abus : Il aide à identifier les propriétaires qui ne respectent pas les règles, notamment la limite de 120 jours de location par an pour les résidences principales.
  • Préservation de l’équilibre entre logements résidentiels et touristiques : En donnant aux municipalités un outil de suivi, il contribue à maintenir une offre de logements suffisante pour les résidents permanents.
  • Aide à la collecte de la taxe de séjour : Il facilite le recouvrement de cette taxe auprès des loueurs.

Pour les autorités locales, ce numéro est un outil précieux qui permet :

  • Un suivi précis des occupations des logements
  • La vérification du respect de la limite des 120 jours de location par an
  • La lutte contre les transformations illégales de logements en hébergements touristiques
  • Une meilleure gestion de la politique du logement au niveau local

Dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux, où la pression sur le marché immobilier est forte, ce numéro d’enregistrement est particulièrement important. Il aide les municipalités à garder un certain contrôle sur l’évolution du parc de logements et à lutter contre la pénurie de logements pour les résidents permanents.

En somme, le numéro d’enregistrement foncier est un outil réglementaire essentiel pour assurer une gestion équilibrée et transparente du marché locatif, particulièrement dans le contexte de l’essor des plateformes de location de courte durée.

L’obligation d’obtenir un numéro d’enregistrement foncier concerne plusieurs types de propriétaires et de biens :

Types de propriétaires concernés :

  • Propriétaires de résidences principales
  • Propriétaires de résidences secondaires
  • Investisseurs immobiliers

Types de biens visés :

  • Appartements
  • Maisons
  • Chambres

Types de locations concernées :

  • Locations de courte durée
  • Locations via des plateformes en ligne
  • Locations directes entre particuliers

Cette obligation s’applique principalement dans les grandes villes touristiques et les zones à forte pression immobilière, comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Nice. L’objectif est de mieux réguler le marché locatif dans ces zones tendues.

Il existe cependant quelques exceptions :

  • Les chambres d’hôtes traditionnelles
  • Les locations de longue durée (bail classique)

Il est important de souligner que même dans les villes moyennes, il est recommandé de se renseigner auprès de sa mairie. En effet, de plus en plus de communes mettent en place ce système d’enregistrement pour mieux contrôler les locations touristiques.

En résumé, tout propriétaire souhaitant louer son bien pour de courtes durées, que ce soit sa résidence principale, secondaire ou un investissement locatif, est potentiellement concerné par cette obligation. Il est crucial de vérifier la réglementation locale avant de mettre son bien en location, car les règles peuvent varier selon les municipalités.

Pour obtenir votre numéro d’enregistrement foncier, suivez ces étapes :

  1. Vérifiez l’obligation dans votre commune : assurez-vous que l’enregistrement est requis pour votre type de location.
  2. Rassemblez les documents nécessaires :
    • Pièce d’identité valide
    • Justificatif de domicile récent
    • Titre de propriété du bien à enregistrer
  3. Effectuez la déclaration en ligne sur le site internet de votre mairie. Remplissez soigneusement le formulaire avec les informations demandées.
  4. Pour les résidences secondaires, vous devrez peut-être obtenir une autorisation de changement d’usage auprès de la mairie avant de procéder à l’enregistrement.

Le coût de l’enregistrement peut varier selon les communes, certaines le proposant gratuitement. Le numéro obtenu est généralement valable pour une durée déterminée, souvent un an, et doit être renouvelé régulièrement.

Une fois le numéro obtenu, vous devez l’afficher sur toutes vos annonces de location, que ce soit en ligne ou sur des supports physiques.

Important : Suivez scrupuleusement cette procédure pour éviter les sanctions. Les autorités peuvent effectuer des contrôles et infliger des amendes en cas de non-respect de l’obligation d’enregistrement ou d’affichage du numéro.

Cette démarche permet aux collectivités de mieux réguler les locations de courte durée et de s’assurer du respect des réglementations en vigueur. Elle participe également à la lutte contre les locations illégales et contribue à préserver l’équilibre du marché immobilier local.

Les obligations légales liées au numéro d’enregistrement pour la location de courte durée sont nombreuses et importantes :

  • Affichage obligatoire du numéro : Le numéro d’enregistrement doit être affiché sur toutes les annonces de location, quel que soit le support utilisé (sites web, petites annonces, etc.).
  • Respect de la limite des 120 jours pour les résidences principales : Les propriétaires ne peuvent louer leur résidence principale que 120 jours maximum par an. Au-delà, un changement d’usage est nécessaire.
  • Changement d’usage pour les résidences secondaires : Les résidences secondaires nécessitent généralement une autorisation de changement d’usage pour être louées de façon régulière en courte durée.
  • Déclaration fiscale des revenus : Les revenus locatifs doivent être déclarés, soit en micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux) pour les petits montants, soit au régime réel pour les revenus plus importants.
  • Collecte et reversement de la taxe de séjour : Les propriétaires doivent collecter la taxe de séjour auprès des locataires et la reverser à la commune.
  • Mise aux normes du logement : Le logement doit respecter les normes de sécurité et de salubrité en vigueur.
  • Tenue d’un registre des locations : Les propriétaires doivent tenir un registre détaillé de leurs locations.

Renouvellement du numéro : Dans certaines communes, le numéro d’enregistrement peut nécessiter un renouvellement périodique. Il est important de se renseigner auprès de sa mairie sur les modalités spécifiques.

Il est crucial de respecter scrupuleusement ces obligations car les contrôles sont de plus en plus fréquents et rigoureux. Les autorités intensifient leurs vérifications pour s’assurer que les propriétaires se conforment à la réglementation. Des sanctions financières importantes peuvent être appliquées en cas de non-respect de ces obligations. De plus, le non-respect de ces règles peut entraîner la suspension ou la suppression des annonces sur les plateformes de location.

En conclusion, le numéro d’enregistrement s’accompagne de nombreuses responsabilités légales qui visent à encadrer et réguler l’activité de location de courte durée. Il est essentiel pour les propriétaires de bien comprendre et respecter ces obligations pour exercer leur activité en toute légalité.

Les sanctions en cas de non-respect des règles liées au numéro d’enregistrement pour la location meublée touristique sont multiples et de plus en plus sévères :

Amendes civiles :

  • Absence de numéro d’enregistrement : jusqu’à 5 000 € d’amende
  • Dépassement de la limite de 120 jours par an : jusqu’à 10 000 € d’amende
  • Défaut d’autorisation de changement d’usage : jusqu’à 50 000 € d’amende

Autres sanctions :

  • Retrait des annonces des plateformes de location
  • Poursuites judiciaires dans les cas graves de fraude
  • Risques de redressement fiscal en cas de non-déclaration des revenus

Exemples concrets :

  • À Nice : amendes de 2 000 € à 10 000 € pour des propriétaires en infraction
  • À Bordeaux : plus de 180 000 € d’amendes prononcées en 2021
  • À Paris : amendes record allant jusqu’à 50 000 € pour des multipropriétaires

Les autorités font preuve d’une sévérité croissante dans l’application de ces sanctions. De nombreuses villes ont mis en place des équipes dédiées au contrôle des locations touristiques et intensifient leurs efforts pour détecter les infractions. Les plateformes de location sont également tenues de coopérer en transmettant des informations sur les annonces.

Face à ce durcissement, il est crucial pour les propriétaires de se mettre en conformité rapidement. Cela implique non seulement d’obtenir le numéro d’enregistrement, mais aussi de respecter scrupuleusement toutes les règles associées (limite de 120 jours, déclaration des revenus, etc.). Le non-respect de ces obligations peut entraîner des conséquences financières lourdes et compromettre la possibilité de continuer l’activité de location touristique.

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